CES DERNIERS MOIS...
Quelle émotion que de reprendre le clavier ! Par ma fenêtre, la campagne bruissante de mille vies est une invitation à vous faire partager mon quotidien si langoureux...
La Nature immuable nous donne une leçon de sagesse chaque jour renouvelée. C'est dans sa contemplation, à la suite d'un Jean-Jacques Rousseau, que je puise la force et la patience d'être Pénélope...
Jonathan, mon plus jeune fils dont je vous avais parlé dans mes blogs précédents, est aux Etats-Unis depuis le 12 septembre dernier maintenant... Parti en Floride pour parfaire son anglais, contrat Disneyworld en poche, il a vite déchanté après quelques mois d'esclavage.
Est-ce folie ou inconscience ? Après avoir rompu son contrat, il prend un billet d'avion et s'envole pour la Californie où il décide de poursuivre son aventure. L'opportunité d'une rencontre avec un jeune couple de restaurateurs installés à San Francisco aura été le catalyseur de cette dernière lubie...
Donc, depuis maintenant trois semaines, Jonathan est installé à SF! Tout à l'émerveillement de sa découverte du Pacifique, il ne parle plus de rentrer dans l'immédiat, et s'octroie de ce fait une nouvelle année sabatique, laquelle me semble fort préjudiciable à la poursuite de son cursus universitaire...
Tout ce préambule pour vous faire partager les angoisses d'une mère après que son oisillon se soit envolé, défroissant ses ailes engourdies par la vie familiale... Avide de liberté il découvre le vaste monde, las de rêver sa vie, il préfère vivre ses rêves...
Or, le climat de San Francisco n'est pas celui de Miami... En prévision de ce fog glacé qui recouvre régulièrement la ville dès l'automne, j'ai décidé de rythmer mon attente du doux cliquetis des aiguilles et réfléchis donc à quelque beau pull douillet, pour envelopper par ce tendre biais fait main, mon Jon'Télémaque volatile...
Si vous avez quelque proposition de modèle sympathique à me suggérer, je le ferai mien avec plaisir, étant relativement peu achalandée en modèles masculins...
Soyez assurées, mes amies, que m'est resté intact
L'immense plaisir de vous lire...